Venir à La Trinité

Voici quelques éléments à connaître avant d’envisager un séjour à La Trinité…

Sécurité à la Station Aya

La priorité lors de nos missions est d’accueillir les scientifiques dans les meilleurs conditions malgré le travail en forêt profonde et de veiller à la sécurité des personnes.

Mission_Camp_Aya_Luc_Ackermann(c)

Vie au camp  © Luc Ackermann

Hormis au camp Aya où l’on dispose d’une belle vue sur l’inselberg, les alentours de la station sont constitués de forêts de collines sans repère pour le marcheur. Le risque de s’égarer constitue le plus grand danger. De ce fait, il est conseillé de ne pas sortir des layons aménagés et entretenus sauf si le protocole le demande. Il est demandé aux participants d’informer chaque soir du programme du lendemain au conservateur en précisant les lieux d’intervention. Un équipement individuel constitué d’un GPS, d’une boussole, d’une lampe frontale, d’un encas et de l’eau doit faire partie intégrante du sac à dos de la journée. Si d’aventure vous vous perdez, rester à votre emplacement à l’écart d’un cours d’eau bruyant, les équipes viendront à votre recherche. En tapant sur les contreforts d’un arbre, vous faciliterez le guidage des recherches.

Risques de santé

Une trousse à pharmacie de première urgence est disponible au camp pour parer aux petits accidents corporels : chutes avec plaies légères, infections… mais il vous est demandé d’emmener tout complément dont vous auriez besoin. Les risques d’infections fongiques (pieds), de plaies cutanées ou de piqures d’insectes sont importantes. L’eau de pluie est collectée pour l’usage domestique à partir de deux cuves traitées au chlore. Pour l’eau de consommation, elle provient de la crique Aya (prévoir des pastilles de traitement pour les personnes le désirant).

Fièvre jaune : la vaccination est obligatoire en Guyane;

Paludisme : véhiculé par l’anophèle Anophèles darlingi dont on retrouve les larves dans les eaux stagnantes, il semble absent de La Trinité épargnée par l’orpaillage clandestin;

Dengue : transmise par un moustique du genre Aedes et piquant la journée, il est seulement fréquent dans les zones urbaines;

Ver macaque : larve de la mouche Dermatobia hominis se développant sous la peau des animaux et de l’Homme. Présent en intersaison en lisière forestière ou dans les chablis;

Leishmaniose : infection parasitaire due à un protozoaire transmise par un phlébotome (petit moucheron) qui est actif surtout de nuit depuis la canopée mais pas seulement, dès apparition de lésions cutanées suspectes et prurigineuses qui ne se referment pas, il faut le signaler à votre médecin;

Rage : véhiculée par certaines espèces de chiroptère, toute personne amenée à manipuler des chauves-souris devra posséder une vaccination antirabique à jour. Pour les possesseurs d’un tel vaccin, il est vivement recommandé de faire un titrage antirabique régulièrement;

Piqures diverses : poux d’agouti (petits acariens) et tiques sont fréquents et procurent de grandes démangeaisons. L’huile de Carapa permets de réduire ces piqures. Guêpes et fourmis flamandes peuvent occasionner des piqures douloureuses, prévoir un antihistaminique prescrit par son médecin si nécessaire;

Scorpions : huit espèces (aux activités nocturnes) sont présentes sur la réserve. Ils fuient en général devant la présence humaine mais on veillera cependant à bien fermer ses sacs le soir, et vérifier l’intérieur de ses chaussures le matin.

Serpents : observer à chaque mission, le Grage petit-carreaux (Bothrops atrox) est un serpent mimétique en journée et actif de nuit. De nuit sur les layons ou au campement une bonne frontale devrait permettre à le repérer et à l’éviter.

→ Pour limiter au maximum les risques sanitaires, il est obligatoire de dormir sous moustiquaire imprégnée d’un anti-moustique type Insect-Ecran et de de porter des vêtements couvrants à la nuit tombée.

En savoir plus sur le site de l’Agence Régionale de la Santé : www.ars.guyane.sante.fr